VILLAGE DE NYAUNG-U et NEW BAGAN
(Visite d'un superbe magasin de peinture laquée)
09 Août 2013
Jusque-là tout allait bien, mais il fallait qu’à un moment ou à un autre, la mousson nous rattrape. Et ce n’est pas peu dire, il pleut, il pleut, il pleut des cordes et cela dès notre réveil. Oh, il ne fait pas froid, mais disons que c’est humide !
Nous avions prévu de visiter Bagan et ces 2000 pagodes et stupas (13 000 à l’origine) en calèche, mais finalement on va… écrire nos cartes postales, bien à l’abri sous l’auvent de notre hôtel où nous prenons un bon petit déjeuner.
Nous écrivons nos petits mots que nous nous étions promis d’envoyer rapidement, mais tout de même, ça ne prend pas la journée, ni la matinée apparemment.
Maintenant que nos cartes sont écrites, et qu’il est un peu tard pour visiter les nombreux monuments (pas tous rassurez-vous !), et qu’il ne pleut plus, nous partons à pieds à la poste de Nyaung-U.
Pendant notre trajet, la pluie reprend de plus belle et nous nous réfugions dans un restaurant bar local à proximité de la Poste. Nous buvons un coca et l’heure du déjeuner étant proche, nous flânons « à la terrasse » protégée alors que des membres d’une réunion locale sortent d’un bâtiment voisin et nous rejoignent rapidement pour se mettre à couvert.
Nous déjeunons donc « local » et c’est plutôt bon même si nous ne sommes pas toujours sûres de ce qu’il y a dans nos assiettes. En revanche le prix est dérisoire et pour une fois pas « touristique », c’est dire si on s’est éloigné des sentiers battus. Ce que nous réitérerons plusieurs fois au cours de notre voyage.
Nous demandons à nos hôtes s’il est possible de faire venir un taxi car la pluie est toujours omniprésente et battante. Chose dite, chose faite, mais nous devons patienter une bonne demi-heure, le trafic du coin est absolument inexistant.
title="Route principale de Nyaung-U pendant une grosse averse"
En attendant et avec le consentement des birmans, et très amicalement, ils se plient volontiers à notre séance photo. Ils sont souriants, amicaux et également amusés de notre présence.
A notre grand étonnement, notre taxi n’est pas une voiture comme nous l’imaginions, mais une calèche « locale ».
Tant pis, et surtout nous n’avons pas le choix et nous nous en amusons pour l’instant. Nous nous lançons à l’assaut de New Bagan pour visiter une boutique et fabrique de laque, qui est la spécialité traditionnelle de la ville, en dehors des milliers de stupas. « C’est parti mon kiki » nous lancera joyeusement notre cocher.
Oui, c’est effectivement parti et UNE HEURE ET DEMI PLUS TARD, nous arrivons, « légèrement humides », et fourbus. A l’arrière de la calèche il n’y a pas de siège. Soit vous êtes assis à côté du cocher et vous avez un siège, mais pas à l’abri (poncho et parapluie de rigueur), soit vous êtes à l’abri à l’arrière, mais sans siège, avec des coussins tout de même. Confort rudimentaire.
La boutique (Tun Handicrafts) est fantastique, nous nous promenons dans les allées du magasin, une vendeuse démarrera les ventilos pour nous rafraichir et on nous offre un thé, qui est le bienvenue.
Nous prenons notre temps, on nous explique que chaque pièce est fabriquée et recouverte par neuf couches de laque sur chaque face, soit dix-huit couches d’une peinture lisse et brillante. Impressionnant, et nous nous laissons tenter par quelques achats « âprement» négociés.
Nous avons la chance de pouvoir visiter, dans une pièce fermée et climatisée, un certain nombre de meubles laqués somptueux et d’une très grande finesse. Nous n’aurons pas de déception quant à leur achat, le prix et le transport des meubles jusqu’en France est « inabordable » !
Comme nous sommes venus, nous repartons vers notre hôtel. Même pluie, même calèche, même durée. Résultat, nous arrivons mouillés, fatigués mais enchantés de nos rencontres, que ce soit au restaurant, avec notre cocher ou à la découverte des laques. Nous dînerons à proximité de l’hôtel dans un restaurant plus touristique que le midi et sur le chemin du retour nous dégusterons une bonne glace, très improbable en raison des problèmes électriques. Nous savourons notre séjour.
Les 50 kilomètres carrés de stupas et pagodes nous attendent pour le lendemain.
Infos pratiques :![]() Magasin de laques à New Bagan (Voir sur googlemaps) Le prix d'une course en taxi "Charrette" de notre restaurant du midi (Près de la poste de 'Nyaung-U') jusqu'au magasin de laque à New Bagan et retour sur notre hôtel à 'Nyaung-U' nous coutera 12 000 Ks (12$)- (Voir le trajet sur googlemaps) |
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